Une explication très détaillée, et illustrée de manière grandiose, du fonctionnement interne des montres mécaniques.
C'est mal, mais je vais citer uniquement le dernier paragraphe de la conclusion :
Pour finir, si vous avez peur de mal dormir avant d’aller vous coucher, inquiétez-vous des paramètres qui ont vraiment une influence sur votre sommeil (le tabac, l’alcool, le café ou le thé, le fait d’avoir une activité sportive tardive, l’exposition aux écrans le soir, un environnement de sommeil inadapté ou votre niveau d’anxiété) plutôt que des phases de la Lune.
Un logiciel (libre) de statistiques. Sous le coude, des fois que ça me serve à l'avenir. (SOFA est pédagogique dans son approche, mais sa stabilité et utilisabilité est questionnable)
Oh, comment faire penser que, mais qu'en fait non 😯
C'est vraiment triste comme méthode de journalisme.
Comme le dit l'adage sceptique : "ne sois pas un connard", car personne n'a jamais changé d'avis en se faisant toiser ou humilier
Une autre citation :
Je dis parfois aux étudiants que la zététique "aimable", c'est aussi l'art de fermer sa gueule au moment opportun, et laisser le temps à l'interlocuteur d'avoir envie d'en savoir plus, d'éveiller sa "curiosité épistémique".
Oh, une interview de Pierre Déom, auteur du journal La Hulotte, journal le plus lu dans les terriers !
Voici un extrait du magazine Epsiloon, dans un article dédié au paracétamol :
LE PARACÉTAMOL TROUBLERAIT LE DÉVELOPPEMENT NEUROCOGNITIF
L'incidence de l'hyperactivité et de l'autisme augmente chez les enfants exposés au paracétamol in utero, observent 27 des 30 études parues depuis 2014 sur un total de 225000 couples mère-enfant dans plusieurs pays. Un effet corroboré par le suivi des rongeurs. Le risque est maximal pour des prises prolongées et au cours des 2 et 3° trimestres.
On observe tout ce qu'il faut pour pouvoir contester ce qu'on pense savoir, et que ça soit rapporté correctement par la presse :
- l'utilisation du conditionnel
- méta-analyse de 30 études
- prise en compte des études qui ne trouvent rien de spécial
- précision du contexte des études (paracétamol in-utero)
- études relativement récentes
- échantillon significatif (avoir beaucoup de personnes dans l'étude permet de trouver des signaux faibles, contrairement à ce que le druide de l'IHU Méditerranée peut bien croire)
- dispersion géographique pour limiter les possibles effets liés à un seul pays (habitudes alimentaires, accès aux soins, rapport aux médicaments, etc)
- effet déjà constaté chez l'animal, donc c'est concordant
- précision de l'importance du risque au cours du temps
On remarquera que ce n'est pas issu de la soudaine intuition d'une personne, laquelle demande à croire plutôt que de chercher à prouver, qui va vendre des cures détox et autres stages de purification pour élever son niveau vibratoire à 50000 bovis ou plus. Ce n'est pas le Chevalier Blanc de l'éveil de la conscience collective contre Big Pharma, Galilée des temps modernes.
Simplement, il y a une méthode, elle a été appliqué. Les résultats ont été répliqués par plusieurs autres études indépendantes, avec une validation chez l'animal. Finalement, après tout ça, on peut utiliser le conditionnel pour avancer publiquement qu'on pense avoir trouvé quelque chose.
Et pour conclure avec Epsiloon, il est possible de remonter aux sources des informations, ce que tout magazine un peu sérieux devrait faire. Désolé que ça ne soit pas "le savoir ancestral d'un chaman ayant vécu il y a des millénaires, ayant transmis sa sagesse de génération en génération", ni simplement "le bon sens".
Ahhh, ça fait du bien à entendre : non, la lune et les cycles menstruels ne sont pas liés.
Et oui, en tant qu'homme, automatiquement, je ne suis pas légitime pour parler d'un tel sujet, il paraît.
La série "Thérapies et alternatives" est indispensable à voir 😍
Une longue liste de croyances concernant les vélos et leur performance. Très intéressant !
C'est rare que je partage des XKCD, mais je trouve celui-ci très pertinent 😁
Generation et réparation de textures avec des automates cellulaires
Ajoutez un pouce opposable supplémentaire à une main, et le cerveau s'adaptera vite à ce nouveau membre pour l'utiliser efficacement 🤩
Un bonne synthèse de l'approche de la médecine basée sur des preuves concernant les autres pratiques qui se revendiquent aussi thérapeutiques. En résumé, oui, elles sont considérées comme de possibles traitement, et non, elles n'ont généralement pas montré d'efficacité. Quand une efficacité est effectivement mesurée (événement rare!), c'est étudié et isolé pour l'intégrer à la médecine "classique".
Vaughn et Schick proposent les cinq critères suivant pour une évaluation systématique d'une hypothèse :
- La testabilité, d'abord. Autrement dit, l'hypothèse. l'assertion ou la théorie est-elle testable? Y a-t-il moyen, au moins en principe, de déterminer si elle est vraie ou fausse? Si ce n'est pas le cas, elle est probablement triviale et sans valeur.
- Fécondité, ensuite. Une hypothèse, assertion ou théorie qui permet de faire des prédictions observables, précises et surprenantes ou inattendues est, toutes choses étant égales, plus intéressante que les autres.
- Étendue. En un mot : toutes choses égales par ailleurs, plus une hypothèse, assertion ou théorie explique de choses, plus est étendu le champ des phénomènes où elle s'applique, meilleure elle est.
- Simplicité. En règle générale, une hypothèse, assertion ou théorie qui nous oblige à présumer moins d'éléments incertains, qui nous conduit à postuler moins d'entités, doit être préférée.
- Conservatisme, enfin. Une hypothèse, assertion ou théorie cohérente avec nos savoirs les mieux fondés doit en général être préférée à une hypo thèse qui ne l'est pas.
Sitôt qu'un être humain obtient un doctorat, il se produit un phé nomène étrange dans son cerveau qui fait qu'il devient incapable de prononcer les deux phrases suivantes :
« Je ne sais pas » et « Je me suis trompé ».
James Randi
Le nucléaire, c'est fantastique !
(Et je dis ça sans ironie !)
Un sujet casse-gueule, plutôt bien expliqué. (La vidéo ne parle pas que de nucléaire)
Un biais relativement peu intuitif mais très compréhensible !
Platon s'est posé tout un tas de question, et bizarrement, beaucoup sont arrivées jusqu'à nous. Qu'est-ce que le savoir, et pourquoi serait-ce "une opinion vraie justifiée" ?
- Premièrement, savoir quelque chose suppose P permet de dire "Je crois que P" ou "Je suis de l’avis que P". Il serait bien sûr illogique de dire : Je sais que la Terre est ronde mais je ne le crois pas.
- Ensuite, cette opinion ou cette croyance doit être vraie. Affirmer "Je sais que la Terre est carrée." n'est pas un savoir dans la mesure ou c'est factuellement faux.
- Enfin, l’opinion ou la croyance vraie n’est un savoir que si elle repose sur de bonnes raisons. Si quelqu'un dit "La terre est carrée" en semaine, et "La terre est ronde" les weekends car il pense qu'elle change de forme aura raison deux jours par semaine, mais pour les mauvaises raisons.
(Source : Petit cours d'autodéfense intellectuelle, de Normand Baillargeon, éditions Lux, ISBN 978-89596-044-7)